Pour durer il faut évoluer. Trouver de nouvelles idées. Faire ce que les autres ne font pas et que vous pouvez faire. Innover. Changer. Résister. Il faut prendre des congés.
Vivre du web : le cliché du blogueur bronzé a vécu
Je gère plusieurs blogs au quotidien, ils sont au cœur de mon activité. J’ai plusieurs passions, je dois sans cesse créer des contenus pour que l’ensemble reste pertinent et cohérent pour mes lecteurs.
Ce n’est pas simple.
“Vivre de son blog” est une belle aventure. Qui demande beaucoup de travail.
Le cliché du blogueur nomade qui tapote sur son clavier les doigts de pieds en éventail sur la plage a vécu. On vous ment.
Ce n’est pas comme cela que ça fonctionne.
Créer des contenus demande beaucoup d’énergie
“Vivre de son blog” c’est passer 24 heures par jour à explorer, découvrir, comprendre. C’est transformer une masse d’informations (grâce à la curation de contenus) et des heures de réflexion en idées et sujets que vous pouvez ensuite développer en apportant votre expertise.
Cela demande du temps mais aussi – et surtout – de l’énergie. Sans cesse.
Vous ne pouvez pas sous-traiter ce travail car ce que vous publiez doit vous correspondre, ce sont vos idées que votre audience attend de découvrir. C’est votre façon de penser qui doit être mise en avant. Votre personnalité.
L’énergie : une ressource limitée
Pour gérer des blogs depuis plus 2005 et en vivre depuis 2013, je sais que ce travail quotidien demande beaucoup d’énergie.
Il est passionnant, gratifiant, mais les résultats n’arrivent pas seuls. Le quotidien a tendance à l’emporter sur le plus long terme. “Il faudrait que je pense à … mais je n’ai pas le temps aujourd’hui, je verrai demain.“. Ça vous dit quelque chose ?
Nous avons tous ce type de réaction pendant l’année. Le temps est une ressource limitée. Il faut faire avant qu’il ne soit trop tard.
Ne pas prendre de recul est une erreur
Il y a bien des raisons de se perdre quand on souhaite vivre de son blog. Le manque de courage, d’ambition, la peur d’échouer.
La principale raison pour moi est le manque d’énergie. Cette énergie indispensable pour se remettre sans cesse en question et trouver les moyens d’aller plus loin, plus vite, plus haut.
Si l’on ne progresse pas on stagne. Puis on régresse.
Pour avancer sans cesse il faut savoir refaire le plein d’énergie, évacuer les problèmes du quotidien, chercher des idées nouvelles, revoir sa stratégie.
C’est très difficile à faire au quotidien car … c’est le quotidien.
Les congés servent (aussi) à développer votre activité
La seule bonne méthode que je connaisse pour prendre du recul et trouver de nouvelles idées, c’est de prendre des congés.
Quand je suis en congés je ne suis plus plongé dans le quotidien, je ne dois plus produire autant de contenus, gérer les tâches administratives, penser la veille à ce que je dois faire le lendemain.
J’ai toute liberté de me laisser aller, d’observer, de découvrir, de réaliser. C’est une autre forme de travail – un blogueur n’est jamais vraiment en congés – qui me permet de me refaire une santé. Et de retrouver de l’énergie.
Dormir aide le cerveau à évacuer le trop plein d’informations.
Passer de bons moments aide à avoir une approche plus sereine.
S’amuser, rire, profiter aide à relâcher la pression.
Je prends toujours beaucoup de congés depuis que je suis indépendant. C’est ma liberté, mais c’est aussi la condition première de ma réussite.
Utiliser ses congés à bon escient
Prendre des congés ne signifie pas que je ne fais rien pour développer mon activité.
Je lis, j’écoute, j’observe.
Je m’inspire de ce que les autres font dans d’autres secteurs. Ce n’est pas vraiment du travail. Pas de recherche. Pas de création de contenu. Je laisse venir à moi les idées.
Et je note. Tout. Sur tout.
Le cerveau ne doit pas servir à retenir mais à réfléchir. J’utilise des applications (Drafts, Evernote, Todoist) pour ne rien oublier. Mais je ne fais que noter. Je n’analyse pas. Je ne décide rien. Ce sont mes congés.
Prendre des congés c’est préparer l’avenir
Cette démarche me permet de préparer le retour. Il n’y a rien de plus difficile que de reprendre le rythme. Surtout après plusieurs semaines. De savoir par quoi commencer.
Quand je rentre je dépile mes notes :
- je classe,
- je trie,
- je garde,
- je supprime.
Cette matière me permet de repartir du bon pied. Le quotidien se rappelle à moi et je sais quoi en faire car j’ai des pistes, de nouvelles orientations, des idées à tester.
Quelques mois plus tard le bénéfice des congés s’est estompé. Et c’est bien, car cela permet de penser aux congés suivants.
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