Redéfinir sa présence sur les réseaux sociaux, perspective 2012

Quand j’ai décidé de créer ce nouveau blog en complément de mon site professionnel BPM Bulletin, j’avais quelques idées bien précises en tête. Parmi celles-ci, l’envie de partager des expériences, de montrer mes usages, de découvrir des façons de tirer profit du web dans le cadre de mes activités tant professionnelles que personnelles.

J’avais aussi dans l’idée d’exprimer des opinions plus personnelles, de poser quelques jalons, de lancer quelques pistes de réflexion sur les usages que nous faisons du web et des réseaux sociaux. Cette note est la première en la matière, et elle m’est largement inspirée par Luis Suarez, un de mes collègues qui blogue sur ELSUA. Luis a publié récemment une note très intéressante car il présente sa stratégie web et social media pour l’année à venir et probablement les suivantes. Et l’entrée en matière est on ne peut plus percutante : redéfinir sa présence sur le web social. Je me suis prêté à l’exercice moi aussi et voici quelques réflexions que j’ai déjà commencé à faire miennes.

Savoir gérer sa présence sur les reseaux sociaux et trouver les limites

illustration (C) stock.xchng

Trop de réseaux tue les réseaux

Si le web fait partie de ma vie depuis une bonne dizaine d’années maintenant, il n’en reste pas moins que l’omni-présence des réseaux sociaux a considérablement accru le temps que nous passons en ligne à publier, commenter, lire, observer, découvrir et réseauter. Les réseaux sociaux envahissent mon quotidien tout au long de la journée, dans la mesure où ils adressent mes préoccupations professionnelles comme personnelles. Entre les moments de lecture, d’écriture, de partage, je ne compte plus le temps passé au total.

S’il n’est pas dans mes projets de tout stopper en réaction à un certain ras-le-bol, il est par contre clair que je vais mettre un peu d’ordre dans toutes ces activités. Je connais mes besoins et mes envies. Je sais où trouver l’information dont j’ai besoin et comment l’organiser pour m’y retrouver facilement. Je dispose des outils nécessaires pour suivre mon réseau, le faire vivre. Par contre je réalise que de plus en plus fréquemment je me retrouve à poster la même information (texte, lien, photo) sur plusieurs réseaux dont les centres d’intérêt sont proches. Et comme je ne suis clairement pas un adepte de l’automatisation à tout va en matière de web social, j’y consacre du temps.

Je vais donc rationaliser l’usage que je fais des différents réseaux. Je ne sais pas encore exactement ce qui va passer dans le détail mais Twitter (mes deux comptes pros), Facebook (une de mes pages pros) et Google Plus (une page pro également) seront privilégiés. Et je vais donc inverser la tendance : plutôt que proposer une présence effective sur de multiples supports pour permettre à mon réseau de me suivre, je lui demande de me retrouver sur les médias que j’utiliserai dorénavant. Et tant pis pour moi si je perds quelques contacts au passage.

Trop de technologie tue la technologie

Avez-vous déjà compté le temps que nous passons dans une journée à tenter de trouver une connexion, à résoudre les problèmes techniques propres à nos différents appareils mobiles ? Autant de temps perdu pour profiter de nos proches, pour prendre un peu de recul, pour avoir une activité plus consistante. Et pour moi, autant de temps perdu pour écrire. Après quelques mois passés à appréhender une nouvelle activité, je réalise combien ne plus écrire régulièrement me manque. S’il n’est pas question de réduire le temps consacré à mes activités professionnelles, je vais utiliser à bon escient le reste de mes journées pour reprendre la plume et produire du contenu. C’est une de mes passions, aucune raison de ne pas poursuivre. Et si jamais je ne sais pas me connecter, j’ai un outil de substitution efficace.

Trop de mails tue le mail

Il est communément admis que nous passons environ deux heures par jour à gérer nos mails, et pour un peu que vous ayez plusieurs activités comme c’est mon cas, cela peut être bien plus. J’ai lancé une campagne massive de purge de mes boîtes mails depuis plusieurs semaines déjà : désabonnement de toute newsletter dont l’apport n’est pas suffisant, définition de périodes pour lire et répondre à mes mails dans la journée plutôt qu’au fil de l’eau, déport vers les messages directs (messagerie instantanée, textos, Twitter) pour les besoins urgents avec mention à mes correspondants que je ne réponds plus aux mails urgents. Le premier retour est positif, je gère beaucoup moins de mails, il me reste à éduquer encore un peu mes contacts, certains restant peu enclins à passer à autre chose que leur messagerie habituelle.

Un petit truc au passage. Adepte de Firefox et de l’extension Webmail Notifier, j’ai désactivé l’affichage du nombre de mails non lus dans la barre de modules. Le voir, c’est être tenté de lire.

Trop de web tue le web

A trop en faire, on perd la raison première. Je considère le web comme un outil fantastique pour plein de (bonnes) raisons, mais ce ne doit être qu’un outil parmi d’autres. Et une occupation parmi d’autres. Je me recentre petit à petit sur les activités qui ont le plus de sens pour moi, mes passions, mes loisirs, mes sujets de prédilection. Si ça passe par le web c’est bien, si ça passe par un autre support/média/outil, c’est bien aussi. Ma pile de livres en attente menaçant de s’écrouler, il est temps de faire quelque chose non ?

2012, l’année de la maturité ?

J’ai envie de croire que 2012 sera l’année de la maturité en ce qui concerne mon usage du web social : Internet a prouvé son intérêt, les réseaux sociaux sont en passe d’y arriver également, à nous utilisateurs de rester maîtres et de donner le rythme.

Vous êtes dans la même situation ? Vous pensez l’inverse ? Confrontons nos avis car le sujet est on ne peut plus important à mes yeux, un commentaire suffit à lancer le débat alors à vous !

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