Les 2 problèmes de Facebook et les 3 décisions que je prends

Tout allait bien jusqu’à ce que les réseaux sociaux débarquent. Et parmi eux LE réseau qui nous a tous rendus dépendants, qui a su devenir le centre de nos mondes respectifs et qui nous bouffe un peu le cerveau aussi, il faut bien le dire.

Vous avez reconnu Facebook.

J'ai deux problèmes avec Facebook. Aussi j'ai pris trois décisions. Le résultat est étonnant aussi j'avais envie de partager.

Les deux problèmes de Facebook

Les deux problèmes de Facebook

Sans chercher à suivre un courant de désaffection quelconque comme #DeleteFacebook, j’ai décidé de reprendre les commandes de mes journées car j'ai besoin de temps pour mener à bien des projets importants.

Pas de bonne résolution, juste quelques actions quotidiennes en plus dans ma liste (je vous explique ça ici). Mais Facebook me posait problème.

Le premier problème de Facebook

Créer des contenus comme je le fais est une activité consommatrice de temps. Du temps de lecture, d’analyse, d’échanges, de synthèse, de rédaction, de mise en forme, de publication.

Mes journées sont comme les vôtres, elles ne durent que 24h aussi je me dois de tout optimiser.

Je ne suis pas un utilisateur acharné de Facebook, j’ai pris du recul depuis plusieurs années déjà. Je poste quelques photos lorsque je voyage, je partage un événement qui peut intéresser les autres de temps en temps. Rien de plus (je vous en parle ici).

Et pourtant je passais des heures chaque semaine sur Facebook jusqu’à la rentrée dernière.

Je le faisais car je gère des pages professionnelles, rattachées à mes différents blogs. Mon profil personnel me sert à gérer ces pages ainsi que les groupes Facebook associés.

Je fréquentais donc Facebook plusieurs fois par jour pour suivre les conversations, répondre aux questions, générer de l’engagement, modérer les échanges.

S’agissant d’un usage professionnel, je mesure les retours. Mes pages Facebook me permettent de faire connaître mes contenus, de parler de mes formations, d’attirer l’attention de mon audience.

Avec le temps vous savez comme moi que l’engagement a beaucoup chuté sur les pages Facebook. Bien que ma principale page compte près de 40.000 fans, la génération de trafic est proche de zéro. Inférieure à 2% du total en moyenne. Le taux d’Optin email via Facebook ne varie pas, il a même tendance à baisser puisque le trafic entrant baisse aussi.

Je passais bien plus que 2% de mon temps à gérer mes pages et mes groupes. Vous voyez où je veux en venir.

Le second problème de Facebook

Non seulement je devais passer beaucoup de temps sur Facebook pour un retour ridicule, mais il me fallait y passer de plus en plus de temps car je me suis fait prendre à mon propre piège.

Ma technique de génération d’engagement fonctionnant plutôt bien, mes publications reçoivent des commentaires nombreux.

Facebook permet de poster des commentaires longs. Très longs même. Et ce qui doit arriver arrive, certains y vont de leur plus belle prose. C’est bien. Mais pas toujours.

La période étant ce qu’elle est, les commentaires Facebook sont devenus le lieu privilégié pour exprimer ses rancunes, ses frustrations, sa haine parfois.

Je n’ai pas envie de passer mes journées à gérer la mauvaise humeur des autres. Leurs frustrations.

Les trois décisions prises (et pourquoi c'est bien)

Ma première décision à propos de Facebook

J’ai décidé de continuer à publier sur mes pages, de façon automatique en bonne partie (j’utilise CoSchedule), tout en surveillant ce qu’il s’y dit mais sans intervenir.

J’ai gagné du temps. Le temps nécessaire à répondre aux questions et commentaires.

Les mesures de retour sur investissement (temps passé vs. trafic vs. optin email) n’ont rien montré d'alarmant.

Ne pas réagir aux échanges sur une page Facebook ne fait rien gagner ni perdre.

Ma seconde décision à propos de Facebook

Attends un peu … si ne pas réagir ne fait rien perdre, c’est donc que tout ce qui se passe sur mes pages reste en vase clos. Zéro impact extérieur.

Dans ce cas, quel intérêt de continuer à surveiller ce qu’il se passe ? Puisque ça n’a pas d’impact ?

Fort de cette analyse scientifique (!) j’ai décidé de ne plus surveiller les échanges. Oui, j’ai laissé mes pages s’auto-gérer. Et j’ai à nouveau observé ce qu’il se passait.

Rien. Nada.

Ne pas intervenir dans les commentaires Facebook ne change rien.
Ne pas suivre ce qu’il s’y dit ne change rien non plus.

Attends, mais alors … y’a pas un truc à faire ?

Si. Ne plus rien faire. Laisser mes pages fonctionner en parfaite autonomie.

Ma troisième décision à propos de Facebook

Si vous êtes comme moi, vous savez que le fait de voir l’icône de l’application Facebook sur votre écran vous incite à l’ouvrir. Et une fois l’application Facebook ouverte, vous y restez.

Vous faites peut-être même partie de ceux qui reçoivent encore des notifications. C’est le diable, je vous en ai déjà parlé.

Mais c’était plus fort que moi. Il m’arrivait encore d’ouvrir les deux applications profil et pages.

J’ai donc décidé de les retirer. De mon smartphone ? Non, pas encore. De ma vue, déjà.

J’ai parfois besoin de poster un message en direct ou de faire un Live et les applications me sont utiles.

Je les ai glissées dans un groupe bien caché au fin fond de mon iPhone. Je ne les vois plus. Et comme je ne les vois plus, je ne les ouvre plus.

Les deux bénéfices immédiats

Le premier bénéfice de l’opération

Ne plus ouvrir les applications Facebook me fait gagner du temps, c’est évident, je ne vous fais pas la démonstration.

Le second bénéfice de l’opération

Ne plus ouvrir quotidiennement ces applications m’a fait oublier que j’utilisais aussi Facebook à titre personnel pour suivre des pages liées à mes centres d’intérêt.

La première fois que j’ai réouvert Facebook après quelques jours d'absence, j’ai vu à nouveau ces publications de pages. Ma première réaction a été de me dire « mais ça ne m’a pas manqué ! ».

J’en ai été le premier surpris.

Quelques jours plus tard, même réaction.

Quelques semaines plus tard, mêmes réactions.

Les informations que j'avais plaisir à voir passer sur Facebook avant ne me manquent pas.

Si j’ai besoin d’une information, je vais consulter la page concernée.

Pour suivre les publications de mes proches, la seule vraie raison de rester sur Facebook à titre personnel, je consulte la liste associée.

En résumé : les problèmes de facebook

Premier constat : passer moins de temps à gérer mes pages Facebook pros n’a rien changé pour mon activité.

Second constat :  passer moins de temps à gérer mes pages Facebook pros m’a fait gagner plusieurs heures par semaine.

Troisième constat : ne plus passer de temps à suivre et modérer les commentaires m’évite de subir les grincheux, c’est reposant.

Et maintenant ?

Parce qu’il y a toujours un après … je suis tombé dans Instagram. Mais c’est une autre histoire que je vous raconterai une autre fois. Elle est belle, pour le moment.

 

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