Curation de contenus : définition, présentation et outils

La curation de contenus consiste à identifier des sources de contenus (sites, blogs, réseaux sociaux), à en trier les sujets les plus pertinents, et à les présenter sous la forme d'une agrégation thématique sur un support web distinct des sources d'origine.

La curation de contenus permet ainsi au lecteur de ces médias “nettoyés” de découvrir facilement les articles les plus pertinents sur un sujet donné sans avoir à parcourir toutes les sources concernées. Ceci est réalisé par le curateur de contenus.

Au programme de ce dossier :

Curation : définition, présentation et outils
Photo d'une librairie à Londres, le lieu idéal pour trouver des contenus longs
Photo (C) JC Dichant

Curation de contenus : définition, présentation et outils

Je m'intéresse à la curation de contenus depuis longtemps – lire mon précédent article sur le développement d'audience –  et suis devenu curateur de contenus pour suivre les thèmes qui font mon quotidien, dont la gestion de l'information, le copywriting, le storytelling, la photographie, les belles mécaniques et le tourisme.

Pour cela j'ai mis en place un processus complet, avec des centaines de sources d'information et plusieurs outils et services web. Initialement, j'utilisais deux services distincts : Paper.li et Scoop.it. Désormais, j'utilise Inoreader pour tout faire. Inoreader est un lecteur de flux RSS, un service de curation de contenus et un service de lecture différée.

Curation de contenus : vous avez besoin de nouvelles pratiques de lecture même si vous ne le savez pas encore

La pratique de la curation de contenus représente-t-elle une évolution significative dans nos habitudes de lecture ? Dans quelle mesure les avancées numériques, notamment la mobilité et l'utilisation accrue des réseaux sociaux, modifient-elles nos manières de consommer l'information ?

L'exposé d'Elise Salin et Caroline Viphakone ci-dessous, proposé dans le cadre d’un cours de Master 1 Information-Communication à l’IFP de Paris 2 tente d'apporter des réponses. Certains des outils et services présentés n'existent plus, mais les principes abordés restent d'actualité.

Il apparaît que l'adoption des tablettes a entraîné une transformation significative de nos modes de lecture. Que c'est en raison d'une croissance exponentielle du volume de contenus accessibles que nous devons changer notre système de traitement de l'information. Cela incite ceux qui se demandent ‘comment faire ?' à se concentrer plutôt sur la question essentielle : ‘comment adapter l'information à mes besoins spécifiques ?

Au sommaire de la présentation :

  • définition et origines de la curation de contenus
  • nouvelles pratiques de lecture
  • évolution de nos pratiques
  • contradictions et conflits
  • changement du contenu de nos lectures
  • changement du traitement de l'information
  • changement de notre système cognitif

Curation de contenus et stratégie digitale : vous faites quoi ?

La curation, similaire à la veille technologique, répond à la prolifération des publications sur le web, notamment face à l'émergence des plateformes d’agrégation de contenus. Ces plateformes se contentent souvent de reprendre les titres et les résumés d'articles de diverses thématiques, principalement dans le but d'attirer des visiteurs et d'augmenter les vues, sans pour autant offrir une véritable plus-value. Pour approfondir, je vous invite à consulter les articles sur les fermes de contenus (voir le lien Wikipedia) et les plateformes de fédération de contenus.

Comment gérez-vous l'augmentation exponentielle du volume de publications liées à votre marque, vos thématiques ou vos centres d'intérêt ? Comment faites-vous pour identifier les auteurs de ces publications et valoriser leurs contenus pour vous aider à découvrir les meilleurs contenus, à les partager auprès de votre audience ?

Passer de cette masse d’informations à la découverte des plus pertinentes est un processus long et complexe si vous n’utilisez pas une méthode adaptée. La curation de contenus web est une pratique qui vous aide à mener à bien cette tâche grâce à une méthodologie adaptée.

Découvrez comment démarrer en cinq étapes, un article que j'ai rédigé pour le blog emarketinglicious.

Curation : comment identifier les sources d'information pertinentes ?

Le concept de ‘Curation' et les pratiques qui y sont associées sont bien établis depuis les années 2000, comme en témoignent de nombreux articles traitant du sujet. J'ai préparé une série d'articles pour présenter ma façon de procéder. L'idée est de vous donner un aperçu complet de la curation de contenus, ce que cela peut vous apporter, quels sont les outils à utiliser, comment démarrer. Bien que ma pratique de la curation puisse différer des définitions expertes, l'important est qu'elle répond à mes objectifs, ce qui pourrait également être le cas pour vous.

Qu'est-ce que la curation ?

Selon Wikipedia (voir “Définition de la Curation“), la curation de contenus est définie comme une pratique consistant à sélectionner, éditer et partager les contenus les plus pertinents du Web pour une requête ou un sujet spécifique.

Il s'agit donc de parcourir le web sur une thématique donnée, d'identifier les articles les plus pertinents sur ce sujet, de les trier, les classer et de les présenter sous un format compact (liste, arbre) afin de proposer un accès rapide aux sources les plus intéressantes. Certains curateurs ajoutent des commentaires personnels sur les articles choisis, je ne le fais pas nécessairement de mon côté, c'est un manque qu'il me faut combler pour être vraiment complet.

A quoi sert la curation ?

Ma démarche de curation a débuté dans le but de rassembler des informations pertinentes sur les sujets qui me passionnent. En effet, la profusion d'articles et de publications via les réseaux sociaux est telle qu'il devient difficile de trouver la bonne information rapidement. Avant de mettre en œuvre les quelques principes que je vais décrire dans ce dossier, je lisais des centaines de messages et parcourais des dizaines d'articles de blogs par jour.

Face à la piètre qualité et aux hors-sujets, j'ai vite réalisé que je consacrais trop de temps, notamment le matin, à parcourir des informations peu pertinentes. D'où l'idée d'adopter une méthode plus efficace. La curation et ses principes, se sont imposés bien vite.

Désormais je peux identifier très vite les articles et messages les plus intéressants, et je prends le temps de les parcourir dès que possible (j'utilise le service Inoreader pour cela). Je gagne du temps, je trouve des articles qui me sont utiles, je rediffuse ces résultats pour en faire profiter mon réseau. Et celui-ci me le rend bien qui me permet à son tour de découvrir d'autres sources. Le bénéfice est évident.

Comment identifier les sources d'information pertinentes ?

Vous envisagez de débuter dans la curation de contenus sur un sujet spécifique, mais vous ne savez pas par où commencer ? Voici ma méthode.

Je commence par définir avec précision le sujet qui va faire l'objet de mes recherches. Je m'intéresse à de nombreux domaines, à titre professionnel comme personnel, il s'agit de ne pas tout mélanger. A titre professionnel, je me focalise sur la thématique “Web social et web marketing”. C'est un des sujets qui vient alimenter ma pratique régulière de la curation.

Progressivement, grâce à mes lectures, recherches, rencontres et échanges, j'ai identifié les auteurs les plus pertinents sur ces sujets. Je vous conseille de commencer par une simple recherche Google sur les mots-clés qui vous intéressent, en éliminant très vite les sites qui ne font que reprendre les informations publiées par d'autres.

Engagez-vous activement : suivez les salons spécialisés, consultez la liste des intervenants, lisez la presse spécialisée, et trouvez les moyens les plus rapides pour accéder aux écrits et experts pertinents. Vous allez assez rapidement disposer d'une première liste de sources qui ne demandera qu'à être affinée par la suite.

Utilisez également les réseaux sociaux. Rien de tel que de rechercher sur X ou LinkedIn, en utilisant les hashtags, les meilleurs experts du sujet. Là-aussi, lisez ce que ces gens-là écrivent, parcourez leurs sites et blogs, posez leur des questions pour avoir d'autres références. Pensez à poser des questions. Postez quelques messages en demandant à votre réseau de vous aider à identifier les bonnes personnes.

Cette première étape devrait vous permettre de disposer d'une liste consistante de sites et blogs, dont certains ne parleront que du sujet qui vous intéresse et d'autres l'aborderont ponctuellement.

Curation : constituer et parcourir un référentiel de contenus

Dans ce nouveau paragraphe sur la curation, je vous présente la méthode que j'utilise pour agréger toutes les informations. En effet, sans un système de référence facile à utiliser et une méthode de gestion efficace, la quantité de données à gérer peut rapidement devenir accablante.

Agréger les sources de contenus – Inoreader

Au moment où j'écris ces lignes, j'ai 283 sources d'informations (sites, blogs et recherches) dans ma liste de contenus à parcourir quotidiennement. Inutile de dire que je suis incapable de balayer cette masse d'information sans avoir élaboré un plan précis et mis en œuvre une méthode de travail. Pour la gestion de ces informations, j'ai opté pour un outil unique de fédération : Inoreader. Il se distingue par sa simplicité, son efficacité, son accessibilité et sa gratuité, bien que la version Premium offre des fonctionnalités plus complètes.

Bien que je ne détaille pas entièrement l'utilisation d'Inoreader ici, je vous recommande de consulter cette vidéo de présentation pour une compréhension approfondie :

Inoreader, un agrégateur de flux pour optimiser la curation de contenus

Suite à l'arrêt de Google Reader par Google, j'ai opté pour Inoreader. Inoreader me permet d'accéder à ma base de contenus depuis plusieurs plateformes, y compris le MacBook, l'iPad, l'iPhone, ainsi que via tout navigateur web. J'ai installé l'extension Inoreader dans Google Chrome. En installant l'extension Inoreader sur Google Chrome, j'assure un accès constant à mon référentiel de contenus, avec une mise à jour automatique des sujets que j'ai déjà lus.

Plan de classement, une étape indispensable

exemple de plan de classement des abonnements dans Inoreader

Face à la diversité des sources et des sujets, il était essentiel de mettre en place un système organisé de classement des sources. Inoreader permet la gestion de dossiers, j'ai testé et adopté. Toute source d'information dans ma base est automatiquement classée dans un dossier, par types de sujets.

Mon répertoire de sources est dynamique, évoluant au gré de mes besoins et intérêts, ce qui me permet d'affiner continuellement mes choix de lecture. Quand j'ai quelques minutes à occuper dans la journée (ça arrive …), je parcours les contenus professionnels de la journée. Quand j'ai une soirée calme (ça arrive moins …), je m'intéresse de plus près à mes sujets personnels.

Evolution du plan de classement

Ma liste de références n'est pas figée. J'en ajoute, j'en retire en fonction de l'évolution de mes besoins et de l'intérêt porté à chacun des abonnements. Petit à petit j'arrive à identifier très vite les sites intéressants et ceux qui ont peu de chance de le devenir. C'est un des apports de la curation que d'aiguiser son œil et son cerveau pour se consacrer à l'essentiel, pour aller droit au but. Je me rends compte avec le recul que j'arrive à discerner très vite un site qui m'apporte quelque chose et dont j'aurai plaisir à partager les contenus d'un autre qui ne m'apporte pas grand-chose.

Possédant une aptitude naturelle à la synthèse plus qu'à l'analyse, je trouve dans la curation un exercice particulièrement enrichissant.

Parcourir les contenus et identifier les sujets d'intérêt

Inoreader facilite la navigation rapide entre les contenus grâce aux raccourcis clavier ‘J' et ‘K'. La première permet de passer d'un article à l'article suivant, la seconde fait l'inverse. Je n'utilise que ces deux touches. Elles me permettent de déconnecter mon œil du clavier pour ne plus être concentré que sur les contenus qui défilent. En me concentrant uniquement sur les titres et les résumés, je parviens à survoler rapidement des centaines d'articles.

J'avoue avoir eu du mal au début mais avec l'expérience et grâce à une pratique régulière, j'arrive à identifier au premier coup d’œil les articles prometteurs des autres.

Bien évidemment, à cette cadence, je ne lis pas les articles. Il s'agit plutôt d'une lecture en diagonale rapide qui me permet de décider si l'article vaut le coup d'être lu ou pas. Si c'est oui, Inoreader offre une fonction d'ajout dans la liste de lecture différée comme de partage vers un gestionnaire de note comme Evernote ou un réseau social.

En procédant de la sorte, je passe en revue quotidiennement un peu plus de 400 articles différents, desquels je ne garde que 3 ou 4 articles pertinents en moyenne.

Au-delà de l'aspect pratique qui consiste à extraire le meilleur d'un référentiel de contenus conséquent, la méthode de curation décrite ici me permet de développer des capacités personnelles d'analyse et de connaissance de mes thématiques. Il existe probablement de meilleures façons de faire, de meilleurs outils, des services plus adaptés (je traiterai de Scoop.It plus bas) mais cette méthode simple a le mérite de fonctionner et de répondre à mes besoins.

Curation : Inoreader, des outils au service de la productivité

Gagner du temps avec les fonctions avancées d'Inoreader

La curation est une pratique qui me rend bien des services, mais comme je l'ai déjà mentionné, c'est aussi une activité chronophage. J'ai donc cherché à optimiser au mieux le temps que j'y passe et je suis parti d'un principe tout simple. Je constate souvent que de nombreux utilisateurs d'applications informatiques se focalisent sur les 20% de fonctionnalités manquantes, croyant qu'elles sont essentielles à leur efficacité. À l'inverse, j'ai adopté le principe que maîtriser 80% des capacités de chaque outil suffit largement à atteindre une efficacité remarquable.

A lire plus tard …

Quand j'ai commencé à pratiquer la curation de contenus, j'avais un premier besoin bien précis : je voulais pouvoir alimenter une liste d'articles à lire plus tard, et je voulais pouvoir partager facilement auprès de mon réseau les articles qui le méritaient. J'avais une contrainte personnelle : ne pas avoir besoin de copier-coller des liens et descriptifs de sites, ne pas avoir besoin de jongler entre les services et ne pas perdre de temps supplémentaire.

J'utilise la fonction de lecture différée d'Inoreader pour marquer les articles à lire ultérieurement, préférant cette solution à Pocket. Je peux accéder à la liste d'articles directement, un bookmarklet disponible sur Google Chrome me permet d'ajouter facilement à cette liste tout article que je souhaite lire ultérieurement.

Voici une copie d'écran qui vaut mieux qu'un long discours (cliquez sur l'illustration pour la voir en plus grand) :

Comment partager un contenu avec Inoreader

Avec cette intégration, vous disposez d'un outil puissant qui vous permet en un simple clic d’alimenter vos services favoris. Objectif atteint en ce qui me concerne.

Gagner du temps en supprimant des sources

Je m'efforce de maintenir mon référentiel de sites de référence constamment à jour. En effet, avec le temps, nous constatons tous que certains sites que nous parcourions régulièrement ne publient plus, que d'autres ont disparu, que certains ne sont pas si intéressants. Si un site ne publie plus, il ne vient pas garnir votre base et d'une certaine façon, ce n'est pas très grave de le conserver. Néanmoins au bout de quelques années, vous avez une base composée en bonne partie de sites inactifs et ce n'est pas ce que j'apprécie le plus. Dans ce contexte, Inoreader offre une solution pratique.

La fonction ‘Statistiques' d'Inoreader, accessible depuis le tableau de bord, fournit un ensemble de statistiques détaillées sur les sites que vous consultez. Ce qui est particulièrement utile dans ce tableau de bord, c'est la capacité d'identifier rapidement les sites inactifs. Pour cela cliquez sur l'onglet “Désactivés” dans le panneau “Abonnements” à droite et vous accédez à ceci :

Gestion des flux RSS inactifs dans Inoreader

Inoreader affiche la date de la dernière publication pour chaque site, vous permettant de décider si vous souhaitez le conserver dans votre liste. Personnellement, je conserve uniquement certains sites dont les publications sont rares, pour des raisons spécifiques, et j'élimine tous les autres sans hésitation. Cette méthode me permet de maintenir une base de données saine et à jour, avec une liste de sites de référence bien établie.

Inoreader propose également d'autres fonctionnalités avancées, telles que des règles pour filtrer les flux ou éliminer les doublons. Je vous recommande vivement d'explorer les différents menus d'Inoreader, car vous pourriez trouver certaines fonctions particulièrement utiles. Je pense en particulier aux statistiques de lecture si vous ne parcourez pas tous les articles des différents sites de votre base. Ces statistiques vous permettent de savoir quels sont vos sites les plus lus et vous pouvez ainsi supprimer les autres.

Curation : Scoop.It, des fonctions de partage et de découverte de contenus

Scoop.It, service de curation de contenus

J'ai intensivement utilisé Scoop.It depuis ses débuts, à la fois dans un cadre professionnel et pour mes besoins personnels. Cependant, avec l'évolution de Scoop.It vers un public ciblé d'entreprises et une modification tarifaire, le service est devenu moins adapté pour les utilisateurs individuels.

Scoop.It facilite la création et le partage de revues de presse, offrant plusieurs fonctionnalités utiles pour identifier de nouveaux contenus pertinents et analyser l'intérêt de vos lecteurs.

Avec Scoop.It, la publication de liens, leur mise en page, le commentaire et la diffusion sont simplifiés, permettant de partager ces contenus via une page publique accessible. Bien que ma page Scoop.It soit désormais désactivée, l'expérience acquise reste précieuse.

exemple de page Scoop.It - curation de contenus

Je n'entrerai pas dans les détails sur l'utilisation de Scoop.It dans cet article. Pour plus d'informations, je vous invite à consulter la vidéo ci-dessous.

Présentation vidéo de Scoop.It

La boucle est (presque) bouclée

Scoop.It offre également de nombreuses autres fonctionnalités, y compris des outils d'analyse avancés qui permettent de comprendre qui consulte vos publications et quels contenus sont les plus repris ou ‘rescoopés', parmi d'autres données.

Curation : Comment partager sa revue de presse sur les réseaux sociaux

Créer et alimenter une revue de presse issue de la curation est une chose ; la partager en est une autre, et encore plus gratifiante. Voici ma démarche pour diffuser les contenus sélectionnés sur les réseaux sociaux et les raisons qui me motivent.

Le but de partager mes contenus sélectionnés n'est pas de battre des records d'audience. Si tel était mon objectif, j'aurais choisi d'alimenter un blog avec ces informations. Mon véritable intérêt réside plutôt dans la promotion des échanges et l'enrichissement de ma curation. En partageant des contenus triés, je reçois des retours, découvre de nouveaux curateurs ou sources, ce qui enrichit à son tour ma propre curation.

Utiliser Twitter pour diffuser sa revue de presse

Twitter, qui est à la fois un outil de communication et un réseau social, a été un moyen important pour moi de communiquer. Bien que je l'utilise moins maintenant, il reste un canal efficace pour mettre en avant les contenus que je décide de partager.

Jean-Christophe Dichant sur Twitter
Jean-Christophe Dichant sur Twitter

Pour ce faire, je gère les articles à lire via les fonctionnalités d'Inoreader, puis je les intègre dans mon outil de planification, Coschedule. Par la suite, je partage ces contenus sur divers réseaux sociaux, adaptés à mes besoins spécifiques, tels que Twitter, LinkedIn ou Facebook.

Pour plus d'informations sur le fonctionnement de Coschedule, je vous invite à consulter la vidéo ci-dessous. L'objectif de cet article n'est pas d'entrer dans les détails techniques de chaque service, mais plutôt de mettre en lumière les avantages qu'ils m'apportent.

Coschedule, calendrier de publication pour blogs et réseaux sociaux

Avec Coschedule, je peux alimenter mon réseau sur un rythme régulier, y compris si je suis peu disponible dans la journée.

Utiliser Facebook pour diffuser sa revue de presse

Je continue d'alimenter une page Facebook pour Nikon Passion, mais mon intérêt pour ce réseau a diminué. Les interactions peu amicales, la présence de trolls et les contraintes excessives m'ont découragé, surtout face à un faible retour sur investissement. La politique de Facebook favorisant les messages sponsorisés m'a poussé à réduire ma participation, ne publiant que les liens les plus pertinents.

La politique de monétisation à outrance pour favoriser les messages sponsorisés ne m'encourage pas à alimenter le réseau. J'ai testé, dépensé des centaines d'euros pour un retour proche de zéro. Quel intérêt en effet de poster des messages si les abonnés à ma page ne peuvent les lire parce que le réseau les filtre ? J'ai donc adopté un comportement à minima sur Facebook, en publiant les seuls liens que je considère les plus pertinents.

Utiliser LinkedIn pour diffuser sa revue de presse

LinkedIn est le réseau où je ne communique qu'avec des contacts professionnels. Auparavant, j'utilisais les fonctions de partage de Scoop.It pour partager sur LinkedIn. Maintenant, j'emploie Coschedule pour cette tâche.

Partager sa revue de presse pour gagner en qualité

Le partage de ma revue de presse vise plus à enrichir la qualité du contenu qu'à augmenter ma reconnaissance ou mon nombre de contacts sur Twitter et LinkedIn. Bien que cette pratique n'ait pas significativement augmenté mon réseau, je continue de partager. En sélectionnant et partageant les meilleurs contenus, non seulement je bénéficie à mon audience, mais cela améliore également ma propre curation.

Mes interventions sur la curation de contenus

J'ai eu le plaisir de pouvoir partager ma vision avec quelques personnes dont certaines m'ont tendu une perche que je ne pouvais refuser.

Isabelle Mathieu m'a proposé d'écrire une série d'articles sur la curation sur son blog emarketinglicious.

Le site Comment ça  Marche (CCM) s'est lui aussi intéressé au sujet et j'ai eu l'honneur d'être interviewé par un des rédacteurs de CCM. Le sujet n'est malheureusement plus en ligne.

Dans la série des bonnes expériences, j'ai participé à une présentation des fonctionnalités de Scoop.It en compagnie d'autres utilisateurs experts.

J'ai publié il y a plusieurs années un guide de la curation de contenus. Celui n'est plus à jour, je n'ai pas prévu de l'actualiser mais vous pouvez le trouver sur Amazon encore.

Curation, méthode, outils et retour d‘expérience par Jean-Christophe Dichant

Curation de contenus : avantages et évolutions

La curation pour l'enrichissement des connaissances

Le principal objectif de ma curation est d'enrichir mes connaissances dans les domaines et auprès des acteurs concernés. Cette méthode de tri efficace me permet de me concentrer sur l'essentiel, optimisant ainsi le temps nécessaire à cette tâche.

Connaissance des outils de curation

La curation requiert de l'organisation, une méthode structurée et une bonne connaissance des outils disponibles. Je reste constamment à l'affût des évolutions pour adapter mes pratiques, adopter des services plus efficaces et découvrir de nouvelles fonctionnalités, tout en gardant un œil sur la pertinence.

La curation : développement d'un réseau professionnel

Grâce à la curation, mon réseau de contacts s'est significativement enrichi. Je communique plus efficacement avec des experts de divers domaines, ce qui représente un véritable atout dans mon travail quotidien.

Précision et extension du domaine d'action

La curation m'a aidé à affiner mon domaine d'action et à identifier clairement mes centres d'intérêt et mes besoins. Cette pratique m'a également ouvert à de nouveaux domaines, enrichissant ma perspective et mes connaissances.

Changement de perspective grâce à la curation

La curation m'a permis de voir le monde sous un angle différent, en découvrant des sujets, des idées et des intérêts qui m'étaient auparavant inconnus.

Évolution continue de la curation

La curation est un processus en évolution constante. Les services évoluent, mes besoins changent et les technologies avancent, ce qui nécessitera probablement des mises à jour de ma méthode à l'avenir.

La curation : un éternel recommencement

Si j'ai décrit dans le détail ma méthode dans les précédents articles je persiste à penser que tout évolue au fil du temps. Les services changent, mes besoins diffèrent, la technologie web et le partage social avancent à pas de géants. Autant de raisons qui vont faire évoluer ma pratique et je devrai probablement faire quelques mises à jour de ces articles dans un futur plus ou moins proche.

Encouragement à pratiquer la curation

Si vous n'avez pas encore expérimenté la curation, je vous encourage vivement à commencer. En utilisant les exemples que j'ai partagés, vous pourrez constituer votre propre base de sources et explorer de nombreux sujets et acteurs. Ne vous découragez pas si les débuts semblent complexes; persévérez et partagez vos découvertes. Les retours que vous recevrez valideront la pertinence de votre exploration et affineront votre méthode.

 

11 réflexions au sujet de “Curation de contenus : définition, présentation et outils”

  1. Bonjour,
    Je suis le Product Manager d’elCurator.
    elCurator est un outil de curation qui permet aux membres d’un même groupe de partager du contenu entre eux.

    Nous sommes disponibles dans déjà plus de 320 organisations, et je serais ravis de répondre à vos questions si vous en avez.
    De plus, vous pouvez essayer gratuitement l’outil !

    Bonne journée,

    Répondre
    • Merci pour l’information Christopher, j’ai effectivement entendu parler de cet outil par quelqu’un de chez vous que je connais bien.
      Juste une question, est-ce une solution intranet uniquement ou ouverte vers le public aussi ?

      Répondre
      • Merci de votre réponse !

        Nous proposons l’outil en SaaS ; toutes les entreprises ou groupe de personne souhaitant partager du contenu peuvent créer un compte gratuitement et inviter les membres de leur équipage.

        Les deux usages sont possibles : vous pouvez partager du contenu en communauté fermée, mais également accéder à un flux “Monde” qui recense les articles qui auront été partagés publiquement par les utilisateurs.

        Là où nous nous distinguons d’un intranet, c’est que nous avons concentré nos efforts sur le partage et la lecture du contenu ; les utilisateurs peuvent partager le contenu de n’importe quel site web grâce à une extension Chrome et un module Firefox.
        Pour les lecteurs, le choix de leur lecture est simplifié grâce au calcul du temps de lecture, et de nombreuses aident visuelles (nombre d’utilisateurs ayant recommandé cet article, notamment).

        Répondre
  2. Bonjour,

    Le slideshare n’est plus disponible malheureusement il me renvoie sur une 404.
    Est ce qu’il y aurait une autre adresse ou un slideshare encore mieux (vu que celui ci devait dater de 2013) ?

    Merci d’avance

    Répondre
  3. C’est exactement ce que j’ai essayé de faire en créant mon blog. Celui-ci a pour but de réunir les informations sur les performances de la publicité. Ainsi l’on peut savoir qu’espérer comme retombées des campagnes publicitaires, et ce, depuis les supports les plus courants.
    Seulement je ne savais pas que cela portait le nom de curation. Merci pour la définition

    Répondre
    • La curation se limite à compléter les liens identifiés. Dans votre cas si vous reprenez les infos pour écrire vos articles, c’est du blogging pur et dur, ce qui est encore mieux. Si vous reprenez les chapeaux d’articles, ce que font certains, alors c’est de la curation. Peu importe le terme au final, ce qui compte c’est de passer de la valeur au lecteur.

      Répondre

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